Blog du Syndicat FORCE OUVRIERE de l'Hôpital Sainte-Marie Clermont-Ferrand

Rappelez-vous..

Les 5 organisations syndicales représentatives au niveau national (CGT-CFDT-CGC-CFTC-FO) sont tombées d'accord pour poser comme jour de mobilisation massive le 15 octobre 2012 dans tous les établissements FEHAP.

FEHAP qui rappelez-vous a tenté de faire passer en force un avenant ou recommandation où ils défonçaient les fameux 15 points qu'ils ont dans le collimateur depuis le début.

Aussi, après beaucoup de discussions entre les représentants des 5 OS citées plus haut la date fut fixée avec pour mots d'ordre :

• Non agrément de la recommandation patronale
• Retrait de la dénonciation de la CCN 51

Or, le Puy de Dômes diffère des autres départements dans le sens où contrairement à l'union nationale décrétée par les 5 OS, on y trouve une intersyndicale locale, constituée de la CGT-CFDT-CGC et SUD. FORCE OUVRIERE en effet n'a pas été conviée à cette intersyndicale... Les autres OS affirment n'avoir pas reçu de réponses de la part de FO à leurs invitations, FO affirme ne pas avoir reçu d'invitations.. Personne ne saura jamais qui dit vrai ou faux et là n'est pas ce qui nous intéresse à FO-Ste Marie Clermont, même si nous déplorons que bien que sachant notre existence ici même, les DS de la CGT, CFDT et CGC ne nous aient pas contacté puisque ce sont ces DS là qui ont mené l'intersyndicale départementale..

Bref, passons les éternels débats et conflits puérils qui hélas égayent les relations entre syndicats pour se recentrer sur le fondamental : la défense des salariés et de leurs droits. Soucieux de cela, nous avons informé les autres OS de l'intersyndicale départementale que nous serions présents avec nos camarades des autres établissements de la CCN 51 lors de la mobilisation le 15 octobre. Il y a une intersyndicale nationale, réunie sous les mêmes revendication et il était primordial que les salariés ne soit pas dispersés ça et là le 15 octobre. Il nous paraissait inutile et non constructif d'organiser un rassemblement chacun de notre côté, cela aurait affaibli le message porté à la FEHAP et au gouvernement. L'accueil reçu fut mitigé, voir froid. En effet, les autres OS n'ont pas souhaité nous incorporer dans l'intersyndicale départementale à 10 jours de la mobilisation.

Nous voilà donc par un frais matin d'octobre sur le parking de Ste Marie avec d'autres salariés, réunis sous les mêmes revendications communes. Se sont rassemblées environ 450 personnes dont une bonne 50aine de camarades de FO, venus et prévenus moins de 10 jours auparavant. Gageons aussi que le fait que l'intersyndicale départementale, perçue comme une "privatisation du combat social", en refroidit plus d'un à appeler à ce rassemblement...

Le cortège est parti vers la préfecture, bruyant et un peu désorganisé, mais où nous fûmes tous surpris de ne pas entendre de mots d'ordre scandés. Il y avait du bruit, des pétards, des trompettes.. mais peu de revendications affirmées durant le trajet. Certains parmi les plus anciens militants flairèrent ce qu'ils appelèrent une "mascarade". C'est à dire qu'au jour d'aujourd'hui, ô grande époque de communication et de paraître, l'important était de donner l'impression qu'une bataille se jouait sur place avec des revendications. Oui mais monsieur des revendications à bas bruit, qu'est-ce ?  Et quand on y réfléchit et qu'on analyse le positionnement des autres OS sur la CCN 51 effectivement on peut s'interroger, puisque la revendication de fond des autres OS est cette fameuse CCU.. (voir articles dédiés).

Et cette intuition fut bonne, car après la préfecture, une grande assemblée générale de restitution eut lieu. Et là, comble de l'indignation chez nous, nous avons entendu les représentants syndicaux détourner littéralement l'appel à la grève national de l'intersyndicale nationale avec des revendications propres à leur intersyndicale. C'est ce double discours qui nous a laissé pantois et indignés, car au final on dupe les salariés.
 En effet, les revendications nationales ne portaient absolument pas sur une CCU, alors qu'elle fut âprement revendiquée et à la préfecture par la délégation des  OS de l'intersyndicale privée départementale et durant l'assemblée générale. Nous aurions aimé que les OS présentes aient l'honnêteté de ne pas recoller cette CCU aux revendications nationales que partout en France les autres ont respecté et clamé haut et fort.

Nous regrettons très sincèrement ce coup de talon dans le dos de l'union national lancé par les OS et cette scission au niveau départementale. Cependant, nous refusons toute privatisation du combat social par le biais d'intersyndicale exclusive. Il n'y a pas de monopole de revendications ou d'expressions, et tant que nous existerons, nous lutterons pour le bien et la défense des salariés.

Heureusement, la bonne nouvelle tomba le soir même quand le gouvernement a entériné les revendications communes et remis le dialogue social au centre du débat, et donc a rejeté l'agrément patronal. Il reste environ 6 semaines à présent pour poursuivre les négociations, voir les débuter dirons certains au vu du mépris de la FEHAP pour le dialogue social.

Déjà Force Ouvrière appelle au maintient de la pression et de se tenir ainsi prêt à se mobiliser à nouveau pour que les revendications soient entendues :

Retrait de la dénonciation de la CCN 51 !

Maintient de la CCN 51 !

Augmentation des salaires !

Ô doux rêveurs...

La négociation d'une CCU pour le secteur associatif est l'une des principales causes de tensions et de désaccords entre FO et les autres syndicats. Pourquoi ?

Si de base Force Ouvrière n'est pas contre sur le papier pour une convention qui améliore toutes celles existentes (au contraire même) la réalité est bien loin de tout ça, et le réveil fait mal.

• A ce jour plusieurs conventions sont menacées car sont dénoncées par les employeurs (ex la FEHAP pour la CCN 51) qui veulent tirer vers le bas les avantages qu'elles peuvent procurer pour faire des économies.. sur le dos des salariés.

• A partir de là, négocier une CCU alors que pour certains leur propre convention voit au dessus de sa tête une épée de damoclès établit d'entrée de jeu un rapport de force inégalitaire et défavorable pour les organisations syndicales au détriment des patrons qui eux sont en position de force pour négocier. Et quand on voit la difficulté à établir un rapport de force égalitaire rien que pour la FEHAP, on imagine pour une CCU.

• Ce rapport inagalitaire peut faire perdre bien plus de plumes qu'il ne peut en faire gagner :

Prenons un IDE de la CCN 51 actuelle, qui toucherait en début de carrière 1700€ net / mois. Admettons que la CC 51 ait les grilles les plus avantageuses de toutes les conventions qui iraient dans une CCU.

Admettons que la FEHAP dégomme la CCN 51 et qu'il ne touche plus que 1600€/mois net.

Pour une CCU, les syndicats demanderaient normalement un salaire net >  1700€ par mois, dans le cadre d'une amélioration du salaire. Or, dans une logique de patron, ils pourraient tout à fait proposer moins de 1600€ voir 1600 €, soit c'est à dire s'indexer au mieux sur le salaire le plus avantageux déjà existant parmi tous. Mais ça, c'est dans le meilleur des cas.

Or, nous sommes dans une logique et une politique de profits et d'économies. S'indexer sur le salaire le plus haut aura un coût pour les employeurs qui verront surement ça d'un oeil tout sauf altruiste. Donc l'indexage sur le salaire le plus fort est probablement le meilleur des cas..

Autre exemple, toujours dans le même contexte, l'employeur propose un salaire à 1620€ / mois en réponse à un 1700+ demandé. Immaginons une levée de boucliers des syndicats, la réponse de l'employeur serait : C'est ça ou je vous laisse à 1600€, à prendre ou à laisser... Mais il pourrait tout aussi bien annoncer un salaire à 1550 € net mensuel, toujours dans le cadre d'une harmonisation vers le bas, et des économies..pour lui.

C'est pour ces raisons entre autre que Force Ouvrière à ce jour ne revendique pas de convention collective unique, surtout en période de dénonciations des conventions collectives déjà existantes, et sur fond de politique de rigueur et d'austérité.

Ce n'est pas aux salariés de payer la rigueur et l'austérité !

Reprenons un peu le marathon là où on l'avait laissé...

En début d'année, la FEHAP, après avoir tenté de dégommer les 15 points qui figurent dans sa ligne de mire depuis le début était revenue avec une version "retravaillée" de la CCN 51 où pour le coup elle dégommait aussi tout le reste. Car "la pauvre" était obligée de déblayer en amont pour pouvoir justifier les mesures portant sur ces fameux 15 points. Autant dire donc qu'il ne restait vraiment plus grand chose de la CCN 51 actuelle...

Aussi, dans un élan magnanime proposait-elle en début d'année un avenant dit de restauration partielle, qui restaurait la CCN 51 telle qu'elle est à ce jour, mais sans les avantages liés aux 15 points qui sont mis en balance depuis le début. A cette période, FO et la CFTC n'étaient pas opposés à signer cet avenant tout en précisant clairement qu'ils ne renonçaient pas à sauver les 15 points. Au contraire, notre revendication a toujours été le maintient de la convention CCN 51 et son amélioration pour les salariés avec notamment, une augmentation des salaires.

Or, cet avenant tombant en pleine période d'élections chez nous, le message fut promptement déformé et réinterprété dans la course aux urnes. Car en ces périodes électorales et de course à la représentativité (merci la loi de 2008 et ceux qui l'ont signé..) le dialogue et l'entente entre syndicats passe en second.

Bref, forte d'avoir peut être 2 syndicats signataires de son avenant, la FEHAP qui depuis bien longtemps se torche avec le paritarisme et le dialogue avec les partenaires sociaux a pris l'initiative d'avancer l'échéancier de la dénonciation de la CCN 51 pour cet été au lieu du mois de décembre. En somme, ils veulent faire passer leur projet en force, en piétinant au passage nos acquis et le dialogue social..

Et là, ô joie, ô miracle enfin les syndicats tombent à peu près d'accords et rejettent en bloc cette attitude qui met en lumière un fait indiscutable : les membres de la FEHAP ne ploieront pas sans une mobilisation franche et forte, afin que nos représentants soient correctement entendus et qu'on rétablisse un réel équilibre paritaire. S'en sont suivis plusieurs tracts et courriers aux pouvoirs publics et au ministère de la santé.

2012_09_13_Communiqu__CCNT51

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CC51_Intersyndic

A cette heure je ne sais pas ce qui fut dit sur les AG qui ont eu lieu sur le début du mois pour raison de congés. J'ai été surpris de voir certains collègues adhérants à d'autres syndicats ignorer l'appel à la grève du 15 Octobre 2012 par les 5 syndicats (CGT CFDT CFTC  CGC et FO). FO de son côté maintient l'appel à la grève franche et massive le 15 octobre pour que la FEHAP entende la colère des salariés et recule dans son projet de démanteler la CCN 51. Au Puy en Velay, FO a lancé la mobilisation et fait voter la grève, et ont été suivis par les autres syndicats.

Nous ferons d'ici la fin de semaine circuler un tract reprenant l'appel à la grève de l'intersyndicale nationale jumelé à celui de nos propres revendications concernant la CCN 51.

POUR le maintient de la CCN 51 !

RETRAIT du projet de dénonciation !

NON AGREMENT de la recommandation patronale !

AUGMENTATION générale des salaires !

TOUS EN GREVE LE 15 OCTOMBRE 2012 !

2012_09_17_Affiche_CCNT_51

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Allez, on sort le plumeau, le blog déménage, j'ai remis les anciens articles que j'avais eu le temps d'écrire, l'activité syndicale s'annonce chargée en cette fin d'année. Je ferai des mise à jour régulières autant que possible.

Amitiés,

Le 28 Mars, l'UNIFED recevait les syndicats lors d'une commission paritaire de branche (du secteur associatif dont on fait partie puisque nous sommes un établissement "FEHAP").

Si d'entrée de jeu, l'UNIFED ferme la porte elle aussi quand à la négociation portant sur les salaires (bon dieu qu'elle a bon dos cette austérité..) FORCE OUVRIÈRE ne lâche pas pour autant le morceau avançant qu'en contexte électoral, les directeurs se doivent d'être un peu plus incisifs afin d'obtenir des crédits. Évidemment, comme ce n'est pas pour mettre du gasoil dans leur BMW, ils sont aussi incisifs qu'une portée de jeunes pékinois...

Pire même pour eux, il leur semble irresponsable d'augmenter la valeur du point par les temps sous le signe de l'austérité (encore et toujours elle..). Oui oui vous avez bien entendu : "irresponsable". C'est vrai après tout hein, que les gens qui se voient rattrapés par le SMIC ou qui n'en sont plus loin (ndlr : les ASH en début de carrière par exemple sont au dessous du SMIC, la direction générale a du verser une prime compensatoire pour "rééquilibrer" ça) arrêtent de se plaindre quand ils doivent payer pour l'essence, tenter de manger à leur faim tout en élevant leurs familles de manière décente (éducation, restauration etc) !! C'est vrai ça de quel droit les salariés qui luttent au quotidien pour se sortir de la merde osent avoir une telle idée : qu'on augmente leur salaire, parce que le coût de la vie quotidienne, lui il monte et pas qu'un peu..

Non mais de qui se foutent-ils ? Qu'ils descendent un peu de leurs tours dorées ceux-là, ce sont eux les irresponsables... D'ailleurs un proverbe berrichon dit : "Quand t'as rien d'mieux à raconter qu'le bruit du vent dans les feuilles, ferme ta goule.."   Ils auraient du l'appliquer avant de qualifier ça "d’irresponsable"..

Tiens, d'ailleurs en parlant d'irresponsable, vous savez la fameuse CCU revendiquée par les autres syndicats avec en tête de pont notre bonne vielle CFDT ? Oui, et bien bizarrement, pas un mot là dessus... Est-ce que les 3 pékins qui ont fait grève le 22 Mars y sont pour quelque chose ..? J'sais pas, et même si j'sais, j'dirai pas..

Tenez en cadeau bonus, une copie du compte rendu par les camarades qui y sont allés :

CPmarsUNIFD

Il y a un mois environ, suite à l’énième agression d'une salariée au sein de l'unité Saint-Hélène, nous avons envoyé cette dernière auprès de la médecine du travail pour qu'elle fasse remonter cette situation via le CHS-CT, où hélas nous n'avons pour l'heure pas encore voix.

Mais en parallèle, nous avons émis un courrier envoyé à l'encadrement du secteur 3 et à la direction ainsi que l'infirmier général afin de dénoncer ces conditions de travail dont voici le double :

Nous tenons à vous faire remonter la situation urgente, préoccupante et inacceptable qui se déroule au service Saint-Hélène.

Le personnel est soumis au quotidien à des manifestations de violence de plus en plus régulières, de plus en plus graves qui ont été trop longtemps banalisées, trop longtemps gardées sous silence ! Cette violence enkystée ne doit pas rester telle quelle sous prétexte que cela fait partie des risques du métier !

Tous les jours le personnel a à gérer des situations de violence qui ont tendance à se banaliser :

* Coups

* Insultes

* Menaces

* Passages à l’acte réguliers etc

Le personnel, formé et compétent fait de son mieux pour gérer de quotidien difficile mais cela entraîne :

* Epuisement professionnel

* Démotivation, baisse de l’investissement

* Déclarations d’accident du travail

* Arrêts maladies sur blessure lors des passages à l’acte

* Absentéisme, et donc majoration de la pénibilité du travail

En début de semaine les salariés se sont vus menacés par une patiente [..] qui brandissait une paire de ciseaux et les menaçait ! Une salariée a même vue sa blouse attaquée à coups de lames !!!

C’est inadmissible ! Il faut tirer la sonnette d’alarme dès à présent et ne pas attendre qu’un nouveau drame égaye la presse sur un accident en psychiatrie !

Les salariés de Saint-Hélène ont déjà fait remonter ce quotidien par le biais de :

* Feuilles APTA

* Déclarations d’accidents de travail liées à des agressions

* Observations infirmières sur Cariatides

* Entretiens avec l’encadrement et les médecins

Mais la situation loin d’être récente perdure et depuis lundi a franchi un nouveau cap. C’est pourquoi nous demandons satisfaction des revendications suivantes :

* Plus de personnel soignant au quotidien, augmentation des effectifs !

* Plus de présence médicale dans le service sur la journée !

* Prise en compte de la pénibilité liée à la dangerosité !

* Prise en compte des conséquences physiques et psychologiques de cette violence et de son ancienne banalisation sur les salariés !

* Une prime de risque pour les soignants à la hauteur de ce qu’ils endurent !

 

L'affaire est passé en CHS-CT peu après, les représentant du CHS-CT sont d'ailleurs venus rencontrer les salariés au sein du service et étaient bien conscients de la situation de Saint-Hélène, qui n'est pas nouvelle... mais qu'on a laissé pourrir quand même..

Mais la question que nous nous posons est la suivante ; pourquoi alors que la cadre supérieure du secteur 3 fait régulièrement remonter ces problèmes de violences et leurs conséquences sur le personnel (l'équipe est renouvelée de 100 % tous les 2 à 3 ans!), pourquoi alors qu'un des médecins fait partie de l'OVA rien n'est fait ? Où est le dysfonctionnement ? Nous sommes au bord de la maltraitance institutionnelle envers les salariés, alors pourquoi est-ce banalisé, étouffé ?!

Il est très amusant de poser cette question à voix haute, car peu de gens osent répondre mais tous savent. Un peu comme la fricadelle dans le Nord... Et qui est-ce me direz vous qui étouffe ces problèmes quotidiens ? Pour piquer une expression de la "Camisole" : Cruella d'enfer. Oui oui, la même qui avait dit à un jeune diplômé que l'agression qu'il avait subi était de sa faute et liée à son inexpérience.. De suite, on comprend mieux..

Aux dernières nouvelles, la direction souhaitait la rencontrer suite au CHS-CT.. nous avons hâte.

Quand à toutes les autres unités, nous vous encourageons à ne rien lâcher sur ces faits qui peuvent faire partie des risques, mais pas des risques qui en deviennent le quotidien. La direction par ses non remplacements de personnels et son management nous met souvent en état d'insécurité au travail !

Amitiés,

Camarades et salariés,

Voici un historique des négociations sur le maintient et la préservation de la CCN51, une version sûrement différente de ce qu'avancent d'autres syndicats..

Il y a 2 ans, la FEHAP entame une procédure de révision de la CCN51  et des autres conventions comme la 66 dans le but de dégager des économies. Mais des économies sur le dos de qui ? Des salariés bien sur. Pour ça, elle cible 15 points précis qui remettent en cause nos acquis sociaux au sein de la convention comme les fériés, l'évolution des salaires, la prime de départ à la retraite etc.

• Le 15 novembre 2010, FORCE OUVRIÈRE lance une campagne nationale de pétition dans les établissements relevant de la C.C 51 pour exiger :

Le retrait du projet patronal de révision

Le maintien et amélioration de la Convention Collective Nationale

L'augmentation des salaires

• 27 septembre 2011 Déclaration des 5 organisations syndicales, C.F.D.T., C.F.E.-C.G.C., C.F.T.C.,C.G.T. et F.O qui reprennent ces mots d'ordre

• 18 juillet 2011 aucune organisation syndicale ne s’est déclarée signataire. de l’avenant mettant en œuvre la révision de la convention collective

En effet, la mobilisation que FO a engagée auprès des salariés a permis de créer dans un premier temps un bloc FO, CFTC, CGT puis de rendre impossible toute signature de la CGC et de la CFDT à qui ça démangeait + +

Dans ces conditions, il est clair que nous devions préparer, comme nous l’écrivions dans la motion le 26 mai 2011« les conditions de la grève massive et reconductible si nécessaire »

• Janvier 2012: FO et la CFTC assignent la FEHAP au tribunal . La FEHAP renonce à la dénonciation totale de la cc51 et propose un avenant à signature maintenant le cadre de la cc51 à savoir les salaires et rémunérations et dit qu elle poursuit la révision des 15 points

N'ayant reçu aucun écho à notre appel à la grève, FO écrit donc que nous serons signataire de cet avenant puisqu'il maintient la trame de la cc51

FO réaffirme sa volonté d'appel à la grève dans tous les Établissements de la FEHAP le même jour pour garder les 15 points que veut dénoncer la FEHAP. Signer cette restauration partielle ne signifie pas la fin du combat ni que nous renonçons à sauver et améliorer la CCN51 !

• Début mars,sans concertation aucune la CFDT qui avait signé la révision de la cc51 en 2003 passant la prime décentralisée de 90 à 6 jours et augmentant le déroulement de carrière  entraîne avec elle la CGC et la CGT pour lancer un appel à la grève le 22 mars pour revendiquer....une Convention Collective Unique !!! (CCU)

Faisant fi de tout ce qu'elles ont écrit au niveau national ou local les 3 compères ont abandonné, sans état d'âme, les revendications qu'elles avaient écrites à savoir :

1. Retrait du projet patronal de révision
2. Maintien et amélioration de la Convention Collective Nationale
3. Augmentation des salaires

Pour négocier une CCU tirée vers le haut il faudrait mettre les moyens financiers nécessaires, hors aujourd'hui l'heure est plutôt aux « pactes de disciplines budgétaires » surtout si le traité de Bruxelles est ratifié !!!

Il faut le savoir si ce projet voit le jour ce sera l'alignement vers le bas, les budgets et les politiques étant dans des mouvances restrictives puisqu'ils encouragent la dénonciations des conventions les plus avantageuses pour les salariés. Négocier la création d'une CCU n'est plus de l'ordre de l'utopie, mais de la folie à l'heure actuelle..

Dans l'Aide à Domicile 3 conventions viennent d être fusionnées, TOUS les salariés y perdent des plumes !!

....le pire c'est que la CFDT demande un moratoire....et aussi de faire intégrer aux patrons les 15 points dans les Accords d'Entreprise !!!!!  Au cas où ???

FO ne change pas de position :

Ce que veulent les salariés de la FEHAP c'est la défense et l'amélioration de la Convention Collective et l'Augmentation des salaires

Au moment où nos patrons veulent dénoncer notre Convention Collective nous ne leur donnerons pas un coup de main en demandant une CCU qui légitimerait la disparition de notre convention collective!

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